Signature de deux conventions de recherche du nickel et du vanadium entre le Burundi et la société CVMR
BUJUMBURA, 20 nov (ABP) – Le ministre de l’Energie et des Mines, M. Côme Manirakiza (photo : à droite), a procédé ce lundi à la signature de deux conventions de recherche du nickel et du vanadium entre le gouvernement du Burundi et la société Chemical vapor metal refining corporation (CVMR) basée à Toronto au Canada, représentée par son Gestionnaire, M. Kamran Khozan (photo : à gauche). La première concerne le Nickel à Waga-Nyabikere en province Gitega (centre), tandis que la deuxième concerne le vanadium à Mukanda dans la même province.
Le ministre Manirakiza a précisé que la société CMVR est une société internationale très expérimentée en matière de recherche et d’exploitation de minerais, et qu’elle a une société sœur de droit burundais. Les deux sociétés vont exploiter les deux sites qui renferment des minerais de nickel, de cobalt, de fer, de cuivre, de vanadium et de titanium.
M. Kamran a indiqué à la presse, à l’occasion de cette signature, que sa société a promis au gouvernement burundais de bien faire ce travail de façon à générer au moins 1500 emplois dans les zones d’exploitation. Il a précisé qu’il s’agit d’une recherche de faisabilité et que dès qu’elle sera terminée, le raffinage se fera au Burundi. Les études démarreront avec janvier 2018 et dureront à peu près une année, selon la même source.
Par ailleurs, un communiqué de presse du ministère burundais de l’Energie et des Mines, souligne que le site de Waga-Nyabikere s’étend sur une superficie de 218 km carré et contient des réserves estimées à 1.088.000 tonnes métriques de Nickel, 25.200 000 tonnes métriques de fer, 30 000 tonnes métriques de cobalt et 17 800 tonnes métriques de cuivre avec une valeur estimée à 30 milliards de dollars américains.
Celui de Mukanda s’étend sur une superficie de 144 km carré. Il contient des réserves prouvées de vanadium de 6 500 000 tonnes métriques, des réserves probables de vanadium de 7 300 000 tonnes métriques et des réserves possibles de vanadium de 5 000 000 tonnes métriques. Il contient également des réserves de fer de 2 600 000 tonnes métriques et 67 000 tonnes métriques de réserves de Nickel. La valeur du vanadium contenu dans les réserves confirmées est estimée à 600 millions de dollars américains, précise le communiqué.
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